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Quelle est la différence entre pharmacologie moderne et remèdes de la médecine traditionnelle :

La pharmacologie moderne est un calcul scientifique. Elle extrait les « molécules » des principes actifs des plantes, sels, minéraux pour les analyser, les réduire, les concentrer, les amalgamer, les conditionner pour en faire des pilules ou sirops ou suppositoires ou autres présentations qu’elle met sur le marché. Elle oublie que ces molécules sont agissantes à l’état naturel dans un milieu végétal (au sein d’une plante) dans un milieu minéral (au cœur des matériaux), au milieu d’autres molécules, qui, sans être agissantes, restent quand même un facteur catalyseur. En leur absence, les molécules des principes actifs sont beaucoup moins opérantes.  De plus, avant d’admettre l’efficacité médicinale constatée d’une plante ou d’un minéral, la science pharmacologique veut absolument savoir pourquoi elle fonctionne avant de l’intégrer dans sa cuisine. La pharmacologie moderne est un calcul scientifique et « économique » et « financier » En pharmacologie moderne, un médicament chasse l’autre. 

Les remèdes de la médecine traditionnelle ne viennent pas d’une matière végétale ou minérale détruite. Tout au plus sont extraits des plantes, leur huile, leur sève, leur écorce, ou tout autre partie pour être préparées de façon ingurgitable, même en étant mélangées. Leurs actions ont été découvertes au cours des millénaires par des observateurs du premier âge jusqu’à nos jours.

L’observation, l’intuition, l’expérience, bref, la science empirique ont permis à d’innombrables générations de se soigner, tout au moins suffisamment pour se perpétuer et envahir la terre entière. Lors du développement de la pharmacologie moderne, tous ou presque tous les enseignements amassés par ces générations ont été balayés  par les scientifiques au prétexte que même si les effets bénéfiques étaient constatés, ils n’étaient pas prouvés scientifiquement, c’est-à-dire que les scientifiques n’étaient arrivés à comprendre pourquoi cela marchait, donc ces remèdes ont été mis hors la loi.

Heureusement, dans des contrées d’Afrique, d’Asie, d’Amérique du sud, et d’autres, des populations oubliées du monde moderne, ont su garder toute cette science ancienne. Mais comme ils vivent en communauté restreinte, cette science conservée oralement par des sages ou homme médecine ou femmes soignantes que l’on appelle péjorativement sorciers ou sorcières (voir l’influence des religions exportées d’Europe), n’est pas facilement connue. De toute façon elle ne serait pas admise (à quelques exceptions près) par les édiles des professions de santé. Cependant, la tendance s’inverse, notamment par la prise de conscience des méfaits du tout industrialisé dans la civilisation moderne. On en tient pour preuve le développement et l’approfondissement de la pensée « BIO »

La redécouverte des bienfaits de certaine plantes ou minéraux, assimilés ou utilisé en l’état, (sans transformation chimique) est en train de se généraliser. On peut aussi bien soigner certaine maladies à l’aide de remèdes traditionnels, qu’avec des médicaments modernes. Certaines plantes ou huiles ou sèves ou sels on même une action bénéfique beaucoup plus décisive sur des maladies considérées encore comme inguérissables ou difficilement curables selon la médecine moderne.